Le fin mot de l'histoire
Publié le 9 Janvier 2007
J'ai des soucis avec l'école.
La rentrée de septembre s'était très bien passée, et j'étais enchantée par la bonne volonté manifeste des intervenantes concernées, en particulier de la directrice, de l'institutrice, et de la personne qui s'occupe spécifiquement de Jade et Timothée (appellons-la leur "assistante"). J'ai très peu de contacts avec l'ATSEM, mais elle semble adorable, et je n'ai rien à redire là-dessus.
L'assistante des enfants n'est pas une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire = personnel Education Nationale avec plus ou moins une formation spécifique pour intervenir auprès d'enfants handicapés ou avec des troubles de comportement) mais embauchée sur un contrat avenir ou contrat emploi solidarité, que sais-je, en tous cas un autre type de contrat que celui des AVS. Et elle n'a donc pas reçu de formation spécifique, mais ce n'est pas le plus important en la matière. Je pense que l'essentiel, de loin, c'est d'avoir un bon contact avec les enfants et de la bonne volonté.
Pendant quelques semaines, l'ambiance a été au beau fixe et nous avons eu des relations tout à fait cordiales cette assistante et moi.
Et puis, après environ deux mois d'école, juste après que Timothée ait été malade pendant une dizaine de jours, changement d'ambiance. Visage fermé, réponses monosyllabiques, amabilité discutable...
Je ne dis rien. L'année dernière, on m'avait dit qu'il fallait comprendre, laisser du temps au gens, etc... je me suis donc dit que peut-être elle avait eu très peur pour Timothée pendant son absence, qu'elle avait pris conscience de certaines difficultés liées à la maladie, de ses dangers, qu'elle avait besoin de digérer un peu tout ça...
Bon.
Et puis, j'ai essayé de faire avancer un peu le problème du change des enfants sur place. Depuis qu'ils vont à l'école (septembre 2005), ils ne sont pas changés sur place. Or comme de plus en plus souvent ils restent jusqu'à 11h15, les couches ont bien du mal à tenir la distance sur toute la matinée (je leur mets leur couche en les habillant, soit vers 7h30).
Théoriquement, c'est le boulot de l'AVS. Mais voilà, l'assistante n'est pas une AVS. Comme cette fonction n'est pas dans son contrat de travail, elle a bruyamment refusé de le faire, sauf à deux conditions :
1/ que je signe une décharge de responsabilité pour tout ce qu'elle pourrait faire aux enfants pendant l'opération de change (qui a dit "délire paranoïaque" ?) ;
2/ qu'une "formation" (pour changer une couche !!!!) lui soit apportée préalablement, mais en aucun cas par moi, uniquement par le kiné et une représentante de l'AFM. Qui n'ont bien entendu, ni l'un ni l'autre, jamais changé mes enfants...
Pour information, les enfants sont complètement appareillés pour l'école, soit corset + attelles de jambes. Pour les changer, il suffit de les porter du fauteuil sur un plan de change, de descendre leur pantalon (ou remonter la jupe), et de changer la couche qui est à l'extérieur de tout le reste (corset, attelle et t-shirt). Et ensuite de remettre les enfants dans leurs fauteuils. Il n'y a aucune manipulation à faire sur l'appareillage. Et Jade et Timothée sont protégés par leur appareillage, justement.
J'ai refusé de signer cette décharge. Est-ce que les autres parents signent une décharge pour que le personnel de l'école soit dégagé de toute responsabilité au moment d'enlever le pantalon de leur enfant quand il ou elle va aux toilettes ?
Et j'ai rangé de côté ma perplexité sur cette interdiction que ce soit moi qui lui montre comment faire. Puisqu'il n'y a pas de décharge, elle ne changera pas les couches, donc la question de cette hypothétique formation ne se pose plus. Par contre, la question de la perméabilité des couches se pose, elle, et la seule solution qui a été trouvée pour l'instant est que je change les enfants sur place en arrivant à l'école. Histoire de faire durer plus longtemps l'étanchéité des couches. Mais pour l'instant, il n'y a pas de table (= plan de change) pour que je le fasse, donc on n'a toujours pas avancé. C'est quand même important parce que tant que le problème du change n'est pas résolu, ça va être vraiment compliqué d'allonger les journées d'école et de parvenir l'année prochaine, en grande section, à un début de scolarisation à plein temps. Ce qui est quand même l'objectif visé....
Bref... L'amabilité de la dame étant toujours en chute libre, et de plus en plus questionnable, ce matin j'essaie de "percer l'abcès" en lui disant qu'il faut qu'on apprenne à travailler ensemble.
Je passe sur une foultitude de reproches sur ma manière de m'exprimer. Trop "rentre-dedans" vais-je dire. OK. J'admets. C'est vrai que je suis beaucoup plus à l'aise pour bosser avec des hommes qu'avec des femmes. Parce qu'en général je ne mets pas beaucoup de bazar autour de ce que j'ai à dire. Donc il n'y a pas toujours toutes les formes qu'il faut pour faire passer un message.... J'explique qu'il n'y a pas de raison d'interpréter pour autant mon comportement comme agressif. Je ne mets pas beaucoup d'emballage autour des mots, c'est tout !
Aahhhhhhh, mais c'est qu'en fait ce n'est pas du tout ça, le VRAI reproche !!! L'assistante était surprise que je n'ai pas compris qu'en fait, elle avait lu l'article de mon blog au moment où Timothée était malade, et qu'elle l'avait très mal pris !
Cet article : http://macha.over-blog.com/article-4104575.html
Et que depuis, elle a décidé de ne faire aucun effort pour être aimable avec moi. De se limiter à bonjour et c'est tout. J'avais remarqué la conséquence, mais je suis tombée des nues pour la cause !!!
Elle. A. Mal. Pris. L'article de mon blog !!!
Et elle me le fait payer depuis.
J'hallucine.
Et j'imagine que les exigences aberrantes qu'elle avait présentées pour participer à l'hygiène des enfants sont les conséquences aussi de cette rancune ?
Je n'ose même pas imaginer comment je vais payer l'altercation de ce matin !...
Sans compter les conséquences au niveau du confort de vie des enfants à l'école, et donc par extension de la réussite de leur intégration dans cette école.
Tout ça pour ça.
J'hallucine.
D'ailleurs je suis beaucoup plus dans l'atterrement que dans la colère.
C'est complètement hors de proportion... Il y a vraiment des gens qui auraient besoin de revenir un peu sur terre de temps en temps... Et de regarder ce qu'ils font.
Macha, atterrée.
La rentrée de septembre s'était très bien passée, et j'étais enchantée par la bonne volonté manifeste des intervenantes concernées, en particulier de la directrice, de l'institutrice, et de la personne qui s'occupe spécifiquement de Jade et Timothée (appellons-la leur "assistante"). J'ai très peu de contacts avec l'ATSEM, mais elle semble adorable, et je n'ai rien à redire là-dessus.
L'assistante des enfants n'est pas une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire = personnel Education Nationale avec plus ou moins une formation spécifique pour intervenir auprès d'enfants handicapés ou avec des troubles de comportement) mais embauchée sur un contrat avenir ou contrat emploi solidarité, que sais-je, en tous cas un autre type de contrat que celui des AVS. Et elle n'a donc pas reçu de formation spécifique, mais ce n'est pas le plus important en la matière. Je pense que l'essentiel, de loin, c'est d'avoir un bon contact avec les enfants et de la bonne volonté.
Pendant quelques semaines, l'ambiance a été au beau fixe et nous avons eu des relations tout à fait cordiales cette assistante et moi.
Et puis, après environ deux mois d'école, juste après que Timothée ait été malade pendant une dizaine de jours, changement d'ambiance. Visage fermé, réponses monosyllabiques, amabilité discutable...
Je ne dis rien. L'année dernière, on m'avait dit qu'il fallait comprendre, laisser du temps au gens, etc... je me suis donc dit que peut-être elle avait eu très peur pour Timothée pendant son absence, qu'elle avait pris conscience de certaines difficultés liées à la maladie, de ses dangers, qu'elle avait besoin de digérer un peu tout ça...
Bon.
Et puis, j'ai essayé de faire avancer un peu le problème du change des enfants sur place. Depuis qu'ils vont à l'école (septembre 2005), ils ne sont pas changés sur place. Or comme de plus en plus souvent ils restent jusqu'à 11h15, les couches ont bien du mal à tenir la distance sur toute la matinée (je leur mets leur couche en les habillant, soit vers 7h30).
Théoriquement, c'est le boulot de l'AVS. Mais voilà, l'assistante n'est pas une AVS. Comme cette fonction n'est pas dans son contrat de travail, elle a bruyamment refusé de le faire, sauf à deux conditions :
1/ que je signe une décharge de responsabilité pour tout ce qu'elle pourrait faire aux enfants pendant l'opération de change (qui a dit "délire paranoïaque" ?) ;
2/ qu'une "formation" (pour changer une couche !!!!) lui soit apportée préalablement, mais en aucun cas par moi, uniquement par le kiné et une représentante de l'AFM. Qui n'ont bien entendu, ni l'un ni l'autre, jamais changé mes enfants...
Pour information, les enfants sont complètement appareillés pour l'école, soit corset + attelles de jambes. Pour les changer, il suffit de les porter du fauteuil sur un plan de change, de descendre leur pantalon (ou remonter la jupe), et de changer la couche qui est à l'extérieur de tout le reste (corset, attelle et t-shirt). Et ensuite de remettre les enfants dans leurs fauteuils. Il n'y a aucune manipulation à faire sur l'appareillage. Et Jade et Timothée sont protégés par leur appareillage, justement.
J'ai refusé de signer cette décharge. Est-ce que les autres parents signent une décharge pour que le personnel de l'école soit dégagé de toute responsabilité au moment d'enlever le pantalon de leur enfant quand il ou elle va aux toilettes ?
Et j'ai rangé de côté ma perplexité sur cette interdiction que ce soit moi qui lui montre comment faire. Puisqu'il n'y a pas de décharge, elle ne changera pas les couches, donc la question de cette hypothétique formation ne se pose plus. Par contre, la question de la perméabilité des couches se pose, elle, et la seule solution qui a été trouvée pour l'instant est que je change les enfants sur place en arrivant à l'école. Histoire de faire durer plus longtemps l'étanchéité des couches. Mais pour l'instant, il n'y a pas de table (= plan de change) pour que je le fasse, donc on n'a toujours pas avancé. C'est quand même important parce que tant que le problème du change n'est pas résolu, ça va être vraiment compliqué d'allonger les journées d'école et de parvenir l'année prochaine, en grande section, à un début de scolarisation à plein temps. Ce qui est quand même l'objectif visé....
Bref... L'amabilité de la dame étant toujours en chute libre, et de plus en plus questionnable, ce matin j'essaie de "percer l'abcès" en lui disant qu'il faut qu'on apprenne à travailler ensemble.
Je passe sur une foultitude de reproches sur ma manière de m'exprimer. Trop "rentre-dedans" vais-je dire. OK. J'admets. C'est vrai que je suis beaucoup plus à l'aise pour bosser avec des hommes qu'avec des femmes. Parce qu'en général je ne mets pas beaucoup de bazar autour de ce que j'ai à dire. Donc il n'y a pas toujours toutes les formes qu'il faut pour faire passer un message.... J'explique qu'il n'y a pas de raison d'interpréter pour autant mon comportement comme agressif. Je ne mets pas beaucoup d'emballage autour des mots, c'est tout !
Aahhhhhhh, mais c'est qu'en fait ce n'est pas du tout ça, le VRAI reproche !!! L'assistante était surprise que je n'ai pas compris qu'en fait, elle avait lu l'article de mon blog au moment où Timothée était malade, et qu'elle l'avait très mal pris !
Cet article : http://macha.over-blog.com/article-4104575.html
Et que depuis, elle a décidé de ne faire aucun effort pour être aimable avec moi. De se limiter à bonjour et c'est tout. J'avais remarqué la conséquence, mais je suis tombée des nues pour la cause !!!
Elle. A. Mal. Pris. L'article de mon blog !!!
Et elle me le fait payer depuis.
J'hallucine.
Et j'imagine que les exigences aberrantes qu'elle avait présentées pour participer à l'hygiène des enfants sont les conséquences aussi de cette rancune ?
Je n'ose même pas imaginer comment je vais payer l'altercation de ce matin !...
Sans compter les conséquences au niveau du confort de vie des enfants à l'école, et donc par extension de la réussite de leur intégration dans cette école.
Tout ça pour ça.
J'hallucine.
D'ailleurs je suis beaucoup plus dans l'atterrement que dans la colère.
C'est complètement hors de proportion... Il y a vraiment des gens qui auraient besoin de revenir un peu sur terre de temps en temps... Et de regarder ce qu'ils font.
Macha, atterrée.