Au ras des pâquerettes
Publié le 6 Mai 2007
Aujourd'hui, je pourrais vous parler de choses importantes :
1/ de la santé de Timothée.
Il vient de recommencer un traitement aux antibiotiques pour enrayer un encombrement accompagné de fièvre... Le deuxième traitement antibiotique en 1 mois ! Heureusement, il va déjà mieux, mais son moral en a pris un coup, et il va falloir le requinquer sur tous les plans : respiratoire, poids, mental...
2/ des commentaires à mon message précédent.
Je pourrais essayer d'expliquer à Amandine que l'agressivité tient à de toutes petites choses, qui ont un grand impact. Ecrire en majuscules, écrire "on" au lieu de "je", comme par exemple écrire "on ne devrait pas faire ça" au lieu de "je ne pense pas que", etc... Le commentaire d'Amélie à mon article est très clair et pas du tout agressif, mais sur la liste il y a eu des messages autrement insoutenables.
Je tiens également à préciser à Amandine que si c'était dans le sens inverse, c'est à dire si sur le groupe il était imposé le refus de l'IMG comme une doctrine, autant que l'IMG est imposé comme évident actuellement, je monterais au créneau de la même façon, mais cette fois pour défendre le droit de recourir à l'IMG. Si un(e) lecteur/trice n'a pas compris que ce que je défends c'est la liberté de choix, alors je ne peux que conseiller de relire mon article plus en détail...
3/ En parlant d'interprétations de discours et même de manipulations plus ou moins subtiles, je pourrais parler aussi des élections présidentielles.
Mais je ne prendrai pas parti publiquement sur mon blog. Je viens de prendre parti dans le secret de l'isoloir ("a voté") et c'est l'endroit approprié pour ça. Par contre, je peux parler un peu du débat du 2 mai, en particulier du moment de cet "accrochage" sur la scolarisation des enfants handicapés. J'étais devant mon téléviseur, et particulièrement attentive à leurs discours à tous les deux.
Ce qui m'a frappé c'est que - par démagogie ou pas - les deux candidats étaient d'accord sur l'évidence de la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire. Que les modalités diffèrent, que les budgets alloués diffèrent, que la qualité et la quantité de personnel attribué pour rendre cela possible diffèrent, c'est bien normal, mais le fond, convenu par les deux protagonistes à l'égard du grand public, c'est que la place des enfants handicapés est dans le système scolaire ordinaire. C'est une surprise pour moi d'entendre, dans un contexte aussi important et médiatisé, cette affirmation de la part des deux candidats qui ont recueilli le plus de suffrages au premier tour, et qui représentent les courants les plus importants de la politique française. A ce titre, pourvu que ça dure...
4/ de l'article qui vient de paraître dans Déclic, magazine édité par Handicap International, dans son numéro de mai-juin 2007.
J'ai témoigné sur l'impact psychologique de l'arrivée du premier fauteuil, pour Jade et Timothée, et je suis très fière de la publication de ce témoignage.
Mais au lieu de tout cela, je vais vous parler de ma pelouse... Mmh ? Hein ? Ben oui, il y a trop de trous. Les enfants ne peuvent pas rouler sur la pelouse dans l'état actuel, donc je désherbe, puis je vais biner, retourner, ratisser, passer le rouleau, etc... sur mes 120 m2 de pelouse pendant un bon moment jusqu'à ce que ce soit à peu près plat. Et en octobre, je sèmerai le prochain gazon dont nous verrons, j'espère, les premières pousses l'année prochaine.
Eh, j'avais prévenu que j'allais rester au ras des pâquerettes dans l'article d'aujourd'hui, non ? ;-)
Alors tous avec moi, dites adieu à ma pelouse et à ses trous !
Macha.
PS : je vous prépare pour très bientôt une petite visite virtuelle de mon jardin, mais il faut encore que je monte le film...
1/ de la santé de Timothée.
Il vient de recommencer un traitement aux antibiotiques pour enrayer un encombrement accompagné de fièvre... Le deuxième traitement antibiotique en 1 mois ! Heureusement, il va déjà mieux, mais son moral en a pris un coup, et il va falloir le requinquer sur tous les plans : respiratoire, poids, mental...
2/ des commentaires à mon message précédent.
Je pourrais essayer d'expliquer à Amandine que l'agressivité tient à de toutes petites choses, qui ont un grand impact. Ecrire en majuscules, écrire "on" au lieu de "je", comme par exemple écrire "on ne devrait pas faire ça" au lieu de "je ne pense pas que", etc... Le commentaire d'Amélie à mon article est très clair et pas du tout agressif, mais sur la liste il y a eu des messages autrement insoutenables.
Je tiens également à préciser à Amandine que si c'était dans le sens inverse, c'est à dire si sur le groupe il était imposé le refus de l'IMG comme une doctrine, autant que l'IMG est imposé comme évident actuellement, je monterais au créneau de la même façon, mais cette fois pour défendre le droit de recourir à l'IMG. Si un(e) lecteur/trice n'a pas compris que ce que je défends c'est la liberté de choix, alors je ne peux que conseiller de relire mon article plus en détail...
3/ En parlant d'interprétations de discours et même de manipulations plus ou moins subtiles, je pourrais parler aussi des élections présidentielles.
Mais je ne prendrai pas parti publiquement sur mon blog. Je viens de prendre parti dans le secret de l'isoloir ("a voté") et c'est l'endroit approprié pour ça. Par contre, je peux parler un peu du débat du 2 mai, en particulier du moment de cet "accrochage" sur la scolarisation des enfants handicapés. J'étais devant mon téléviseur, et particulièrement attentive à leurs discours à tous les deux.
Ce qui m'a frappé c'est que - par démagogie ou pas - les deux candidats étaient d'accord sur l'évidence de la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire. Que les modalités diffèrent, que les budgets alloués diffèrent, que la qualité et la quantité de personnel attribué pour rendre cela possible diffèrent, c'est bien normal, mais le fond, convenu par les deux protagonistes à l'égard du grand public, c'est que la place des enfants handicapés est dans le système scolaire ordinaire. C'est une surprise pour moi d'entendre, dans un contexte aussi important et médiatisé, cette affirmation de la part des deux candidats qui ont recueilli le plus de suffrages au premier tour, et qui représentent les courants les plus importants de la politique française. A ce titre, pourvu que ça dure...
4/ de l'article qui vient de paraître dans Déclic, magazine édité par Handicap International, dans son numéro de mai-juin 2007.
J'ai témoigné sur l'impact psychologique de l'arrivée du premier fauteuil, pour Jade et Timothée, et je suis très fière de la publication de ce témoignage.
Mais au lieu de tout cela, je vais vous parler de ma pelouse... Mmh ? Hein ? Ben oui, il y a trop de trous. Les enfants ne peuvent pas rouler sur la pelouse dans l'état actuel, donc je désherbe, puis je vais biner, retourner, ratisser, passer le rouleau, etc... sur mes 120 m2 de pelouse pendant un bon moment jusqu'à ce que ce soit à peu près plat. Et en octobre, je sèmerai le prochain gazon dont nous verrons, j'espère, les premières pousses l'année prochaine.
Eh, j'avais prévenu que j'allais rester au ras des pâquerettes dans l'article d'aujourd'hui, non ? ;-)
Alors tous avec moi, dites adieu à ma pelouse et à ses trous !
Macha.
PS : je vous prépare pour très bientôt une petite visite virtuelle de mon jardin, mais il faut encore que je monte le film...